Programmation culturelle
Centre Jacques BrelConférences en Histoire de l’Art animées par Catherine Koenig, conférencière nationale
Samedi 18 janvier à 14h30
Espace conférence La Scala
25 place Anne Grommerch
57100 Thionville
Sur réservation au 03 82 56 12 43 ou e.bordin@centre-jacques-brel.com
L’apparition des mangas et l’histoire du Japon
Après des siècles de déliquescence du pouvoir impérial suivi de guerres civiles, le Japon se relève sous le shogunat Tokugawa (dynastie de shogouns dirigeant le Japon de 1603 à 1868) apportant ainsi une période de paix et de prospérité.
Pendant trois siècles, le Japon connaît un important développement économique et une meilleure productivité agricole. Le commerce avec l’Europe, la Chine et la Corée permet à la bourgeoisie urbaine de se développer. Pendant cette période de prospérité, de nouvelles formes d’art apparaissent telles que les estampes qui sont des gravures sur bois imprimées sur papier de riz.
Les peintres de l’ukiyo-e, que l’on peut traduire en école du monde flottant, dépeignent la vie quotidienne des citadins, des courtisanes et des acteurs de théâtre. C’est alors une vision du Japon fascinante et infiniment poétique qui apparaît dans les mangas de l’ukiyo-e.
Photo 1 : Utamaro. L’atelier d’impression d’estampes. Format: trois Oban (environ 37 à 38 x 25 cm). Edo, vers 1803. British Museum
Samedi 8 mars à 14h30
Espace conférence La Scala
25 place Anne Grommerch
57100 Thionville
Sur réservation au 03 82 56 12 43 ou e.bordin@centre-jacques-brel.com
Le siècle d’or des estampes japonaises de l’Ukiyo-e
L’ukiyo-e est un mouvement artistique de l’époque Edo (1603-1868) principalement représenté par des estampes sur bois. Haruboru, Shunman, Utamaro, Hiroshige et Hokusaï sont les maîtres du siècle d’or de l’ukiyo-e.
Souvent itinérants, les peintres traversent le Japon en dessinant sur leurs carnets des paysans allant au marché, des lutteurs de sumo, des promeneurs sur la route d’Hokaïdo, des femmes et leurs enfants. Ils saisissent la vie d’une ligne sûre dans une démarche assez semblable à la poétique haīku (petit poème en prose qui tente de saisir le temps qui passe et l’impermanence des choses).
À partir des dessins de leurs carnets les peintres de l’ukiyo-e tirent des gravures sur bois polychromes qui feront la fascination des collectionneurs occidentaux.
Photo 2 : Hokusaï (1760-1849). Série des Trente-six vues du Mont Fuji.La grande vague de Kanawaga. Estampe. 1823-29